Replay Découvrir la Méthode Tellington avec Danielle Dibbens, praticienne P2 - Entretien avec Laura de Perception Équine, récent participant du stage en ligne "Détente, équilibre et proprioception"
- Pouvez-vous
vous présenter ?
Je m’appelle
Danielle Dibbens, je suis praticienne Tellington pour les équidés et
thermographe équin. Je suis anglaise d’origine et j’habite maintenant en
Charente. Je travaille avec les chevaux et
les ânes.
- En quelques
mots qu'est ce que la méthode Tellington ?
C’est vaste. C’est une approche pour améliorer le
bien-être des animaux - développer par des femmes – Linda Tellington-Jones et
sa sœur Robyn Hood, des canadiennes, cette année on fête les 50ans. Il y a une
partie toucher – le TTouch – une partie travail au sol avec des exercices précises,
et nous utilisons d’équipement comme les bandes proprioceptives. Tout ça pour travailler la conscience
corporelle, l’équilibre et la confiance des animaux. C’est utilisé avec beaucoup de différents
types d’animal – cheval, chien, chat, lapin, petits animaux et NAC et des
animaux dans les parcs zoologiques – et les humains.
- Quelle est
la philosophie derrière la méthode Tellington ? (citer les grands points)
La philosophie
est que si l’animal sent physiquement, mentalement et émotionnellement
équilibré, il aura de meilleure confiance et auto-régulation. S’ils sentent mieux, ils peuvent apprendre
mieux aussi. On essaye de les mettre
dans un état où ils peuvent apprendre et que c’est facile pour eux de coopérer
avec nous.
- Quels outils
pratiques ? (TTouch, TAP, bandes etc. et pour chacun expliquer l'objectif pour
le cheval)
OK, so, nous avons
le toucher – là c’est le Tellington TTouch.
Un toucher léger qui principalement cherche à donner l’animal un meilleur sens de son corps – la conscience corporelle. Il y a d’autres fonctions comme l’apaisement,
la réduction des tensions et la création de la confiance aussi. Nous avons des
différents touchers pour fournir des options différents – on n’aime pas tout le
même type de toucher, surtout si nous sommes déséquilibrés dans notre corps et
système nerveux. Un individu aimerait quelque chose qui gratte, un autre
n’aimerait pas que la main frotte au-dessous la peau…
Puis, nous avons
le travail au sol, largement basé sur la méthode Feldenkrais, nous cherchons à
influencer la posture et fonctionnement du corps en mouvement. C’est parfois plus facile pour les animaux
que le toucher, et nous avons donc cette option. Nous mettons des obstacles pour stimuler le
système nerveux et travailler la confiance de l’animal. Ça peut être des surfaces non habituelles or
des organisations des barres. Pour la mener dans le parcours de confiance, nous
avons des différents positionnements de conduite, chacun nous donne une différente influence sur l’animal et bien sûr, là aussi, on peut avoir des
préférences dans les chevaux pour que la personne sera plus près ou plus loin
par exemple. On adaptera. Nous utilisons une longe plate légère, un licol plat
et ça qu’on appelle la baguette ou « wand » Tellington, qui est un stick de dressage blanc qui sert pour guider et aussi pouvoir caresser les
jambes par exemple.
L’autre outil
bien connu dans la méthode, ce sont les bandes proprioceptives. L’idée est de fournir le toucher en mouvement
– donc le travail de la conscience corporel. Un tissu élastique permettre la pose des bandes sont qu’ils sont
serrés, c’est littéralement posé pour que l’animal sente le parti du corps où la
bande passe. Avec un cheval par exemple, on peut poser une bande devant le poitrail et le connecter avec une autre qui
passe derrière les postérieurs. Cette
combinaison invitera le cheval à engager plus les postérieurs et redresser sur
le bas d’encolure, on peut voir des nettes améliorations dans la locomotion.
Nous utilisons
également les pads Sure Foot, des matelas et des divers équipements.
- A qui s'adresse cette méthode ? (type de
cheval, type de propriétaire)
C’est encore très
vaste… L'équilibre et la proprioception sont intéressants pour tous. Les gens avec des soucis avec leurs animaux sont souvent ceux qui nous
trouvent. Des animaux sensibles avec lequel ils ont essayé les approches
traditionnelles et ça n’a pas fonctionné.
Avec ces animaux, les détails comptent et ils trouvent une moyenne de
travailler en coopération avec. Ça peut être des chevaux en rééducation, mais à
la base, c'est une - éducation - pour les chevaux, donc le plus jeune on
commence, le mieux c’est. N’importe où
vous êtes avec votre animal, il y a des possibilités d’amélioration – pour
certains propriétaires, ils commencent quand ils ne peuvent plus monter leur cheval
pour des raisons de pathologies ou age, ça donne une activité sympa à faire
avec eux - mais c'est intéressant de voir combien disent qu'ils souhaitent avoir commencé il y a 10 ans...
Pour les
professionnels, ça fait un outil complémentaire qui peut les assister pour les
cas sensibles ou plus compliqués – praticiennes de shiatsu, ostéo,
comportementaliste, enseignant et les vétérinaires.
En court, je
pense que toute personne qui cherche à améliorer leur communication,
observation, qui cherche à développer leur compétence en observation,
communication, motricité fine, détente et lâcher prise… ou d’ajouter aux
options dans leur boite à outils, trouvera quelque chose d’intéressant dans le
Tellington.
- Peut-on
résoudre des problèmes comportementaux avec cette méthode ?
Oui, parfois
indirectement, mais oui. Pas de
correction directe. Le comportement est
la communication pour nos animaux, ils expriment quelque chose que ne va pas
bien quand nous verrons des problèmes de comportement. (Souvent sont des problèmes pour nous).
Nous avons une approche holistique, on va explorer les éléments dans la vie de
l’animal, les tensions dans le corps, la posture et l’équilibre et puis sa
façon de bouger – en faisons « le travail Tellington ». On va découvrir en route pleins petits chose
qui peuvent être amélioré, (et certains ou nous ne sommes pas conscients), puis
les problèmes de comportement ont une tendance à fondre – ou on est laissé avec
des informations pour mieux cible les investigations vétérinaires. On part du
principe que si un animal ne peut pas coopérer avec nous, c’est qu’il peut
avoir un problème de douleur, de peur ou de mécompréhension, on essaye
d’adresser ces éléments avec notre travail.
- Si on
souhaite en savoir plus, comment peut-on faire ? (livres, stages notamment avec
vous, présentation de vos prestations...)
Le plus
accessible ce sont les livres, il y en a pour les chiens et pour les
chevaux. Le meilleur est de faire un
stage en présentiel, vous pouvez en organiser ou rejoindre ma newsletter pour
avoir les annonces. Si ce n’est pas une
possibilité pour vous, il y a régulièrement des formations en ligne en petit
groupe sur Zoom – c’est mieux qu’un livre et vous pouvez avoir du feedback sur vos vidéos. En attendant un stage, il y a
quelques replays des webinaires que j’ai faits dans les années précédentes
disponibles sur mon site www.danielledibbens.fr
- Si on veut
faire appel à un praticien près de chez soi, comment fait-on ?
Nous sommes
rares ! Mais vous pouvez aller sur le site de l’association Tellington
TTouch France – www.tellington-ttouch.fr et voir sur la liste s’il y a un(e)
praticien(ne) près de chez vous, c’est aussi là que les évènements Tellington
sont annoncés – en ce moment Linda Tellington-Jones est en France et sa sœur
Robyn sera là la semaine prochaine !
Remerciements
et je rappelle le nom de vos réseaux sociaux et site internet
Merci à toi Laura
pour ton invitation et passion à transmettre, c’était un vrai plaisir.